“Mon père m'a transmis la passion de l'art.”

Marie, ébéniste

A 27 ans, Marie se prépare à exercer un métier qui lui plaît: la création de marqueteries. Ce choix de formation a été mûri pendant les années qui ont suivi l’obtention du Bac, et son Père lui a donné un soutien de tous les instants pendant cette période de réflexion.

Aujourd’hui, Marie est certaine que l’atmosphère dans laquelle elle a grandi et l’amour paternel qu’elle a reçu ont été fondateurs pour son orientation qui lui promet satisfaction professionnelle et épanouissement.

L’amour des belles choses

Marie grandit d’abord en Normandie puis à Fontainebleau dans une famille où la passion de l’art est omniprésente. Son père est passionné d’œuvres d’art et d’art populaire, et la maison tout entière reflète ce goût des belles choses. Cette passion, son père la partage avec Marie en l’emmenant régulièrement en salle des ventes lorsqu’il recherche meubles anciens, tableaux ou bibelots. Ces moments de complicité et le cocon familial dans lequel Marie grandit la marquent durablement de leur empreinte, jusqu’à influer sur son choix professionnel.

En famille, l’amour se manifeste par des actes, la critique des autres n’a pas sa place. Pour les parents de Marie, la bienveillance doit être au cœur des relations avec les autres. De même, chacun s’efforce d’exercer la patience et la maîtrise de soi dans les situations conflictuelles, ainsi que l’honnêteté. Un exemple qui a durablement marquée Marie. Aujourd’hui, elle s’est approprié ces valeurs reçues, comme un trésor devenu sien.

“Mon père m’a toujours encouragée dans mon choix de m’orienter vers l’ébénisterie et la marqueterie.”

Un parcours supérieur hors du commun

En Terminale, Marie ne sait pas quelle orientation choisir. Elle est attirée par le domaine de l’art et elle a toujours aimé dessiner et bricoler. Difficile pour elle d’envisager un métier concret dans lequel ces goûts pourront s’épanouir. Sur les conseils de son père, elle s’inscrit en faculté de Droit et obtient sa Licence. Pendant ces années, elle se pose la question de devenir Commissaire-priseur, pour finalement y renoncer, préférant réaliser des choses de ses mains. Son père lui promet qu’une fois sa licence de Droit en poche, elle pourra poursuivre les études qu’elle voudra. Elle fait donc un an d’histoire de l’art et se passionne pour les cours sur le Mobilier. C’est là que l’idée de faire de la restauration de meubles anciens commence à faire son chemin. Ce n’est pas pour autant un choix facile : exercer en tant que restaurateur de meubles dans un environnement économique difficile relève presque de l’exploit. Marie décide de faire un CAP ébénisterie dans une école à Lyon où elle apprend les bases du métier. Elle poursuit ensuite sa formation par un CAP de marqueterie en 2 ans, dont une année en apprentissage chez un Maître qui lui transmet son savoir-faire. Marie y prend goût. Son CAP s’est terminé il y’a un an et elle envisage désormais d’ouvrir son propre atelier.

« Faites confiance à votre Père »

Marie se rappelle combien elle a trouvé difficile de suivre les conseils de son père en faisant d’abord une Licence de Droit. Elle reconnaît aujourd’hui qu’il avait raison et que ces études lui donnent un bagage utile en cas d’avenir incertain. Elle a bien fait de lui faire confiance car il cherchait son bien avant tout.  Aujourd’hui, Marie s’apprête à exercer un métier qui correspond à ses aspirations. Elle est reconnaissante de tout ce que son Père lui a transmis ; ces valeurs reçues l’ont guidée jusqu’au choix de ce beau métier.

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